Nom : Al-Ahmed

Prénom : Ahmed


Âge : 32

Genre : Mâle

Race : Humain

Votre Camp :"Camp ? Quel camp ? Je suis dans le camp des anges et des démons et de leur bataille éternelle, dans la prison de l'univers, je suis le serpent du désert, et mon venin brulera les yeux de ceux qui dorment."

Monde : La Terre. Dans les années 90 pour être exact. Rien de différent de notre Terre actuelle, ca pourrait très bien être celle ci.

...Dur de décrire plus.


Taille : 1m67

Poids :55 kg

Couleur de Peau : Mat, virant même sur le foncé.

Couleur des yeux Noirs:

Couleur des cheveux : Courts et noirs.

Signes particuliers : Des cicatrices sur ses joues, traces d'auto-lacérations féroces. Une voix rauque, qui a accusé le coup de 15 ans de consommation d'alcool et de cigarettes intensives. Sans oublier deux doigts manquant a sa main gauche : Le majeur et l'annulaire


Qualités : Hmm...Sur un plan purement théorique, Ahmed est très intelligent. Ses années passé en institution lui ont laissé le temps de lire. Enormément. Il ne comprends pas toujours le savoir qu'il a emagasiné, mais il s'en fiche. Au plus il sait, au moins il court de risque. Il est également très a cheval sur la ponctualité. Il hait le retard, et les retardataires.

Ahmed est également quelqu'un de très persévérant. Une fois une tâche entamée, elle doit être finie. Le travail inachevé laisse trop de traces. Les traces sont dangereuses. Il faut les éliminer.

Ce qui nous amène a sa dernière "qualité" : Il est extrèmement propre. Par propre, entendez qu'il ne laisse jamais aucune trace de sa présence. Si il a laissé des emprintes de pas, il les enlèvera coute que coute. Il replace les objets qu'il a pris a l'endroit exact ou il les a trouvé, et otera au passage toute trace de doigt. Il a en revanche que peu cure des agissements des autres a ce sujet.

Défauts : J'imagine que sa condition mentale peut être placée la. Il souffre de Schizophrénie hébéphrénique avancée. Les symptomes principaux sont des hallucinations chroniques, des émotions complétemnt déphasées du monde réel, schizophasie et pauvreté psychomotrice.

A cela s'ajoute un trouble sociopathique avancé, en plus du diagnostic schizophrénique.

J'imagine qu'il est inutile d'en dire plus sur tout ce que cela implique .


Aime : L'absence de trace. La viande crue. Le bruit des os qui craquent. Sentir des cheveux de femme dans ses doigts. Marcher sous la pluie. Les chemises blanches. Couvrir le bas de son visage. Les essais philosophiques. La logique (Sa logique pour être plus précis) . Ecouter de la musique dans ses écouteurs avec le volume au maximum. La ponctualité. Déchirer du papier et pour finir : les échecs.


N'aime pas : Les traces. La viande brulée. Les pleurs. Le manque de logique des autres (Selon sa propre intérpretation encore une fois.) . Les ciseaux. Le jaune. Lorsqu'il voit la vieille dame asiatique. Le gout du sang dans sa bouche. Les chiens et les chats. Le silence. La foule. Les infirmières. Les parasites grouillants sur son visage chaque nuit. Les retardataires.

Sexualité : "Hétéro" (Comprennez que la séxualité n'est qu'un des aspect troublé de sa condition mentale. Mais ayant deux enfants, on peut en conclure qu'il préfère les femmes. Si on peut dire.)[/b]



Ahmed ne se rappelle absolument pas de ses 14 premières années de vie. Aucune réelle raisons. Il ne s'est pourtant rien passé d'exceptionel pendant cette période. Né en Irak, son père était ingénieur téléphonique. Il vivait donc dans la classe moyenne. Cependant, ses parents se retrouvèrent rapidement exilés politique, et immigrèrent en Angleterre.

Durant cette période, Ahmed fut un enfant relativement ordinaire. Bien que très petit, il arriva rapidement a se faire une place dans l'équipe de rugby de son école. Il était cependant un enfant timide, disponible pour les autres mais cherchant très peu le contact humain. C'est de cette période qu'Ahmed se rappelle.

A 15 ans, en rentrant de l'entrainement, il se fait faucher par une voiture. Transporté d'urgence a l'hopital, il est rapidement diagnostiqué : Traumatisme cranien grave. Des lésions cérébrales apparaissent a l'IRM, et il doit être opéré d'urgence, sous peine de mourir d'une hémoragie interne. Si tout cela ne suffisait pas, Ahmed fut victime d'une erreur médicale grave, mettant son pronostic vital en jeu. Par un miracle, il survit, mais tombe dans un coma profond.

Deux mois plus tard, les médecins ne peuvent que constater l'étendue des dégats : Les dommages cérébraux sont lourds, et si il venait a se réveiller, ses facultés intellectuelles et motrices seraient probablement fortement diminués. Mais contre toute attente, Ahmed se réveille. Et n'affiche alors pas grandes trace de séquelle. Il est bien évidemment gardé en observation.

C'est a ce moment que les choses empirent. Rapidement, Ahmed perd la notion de la réalité. Les rapports médicaux font états de "Phrases décousues sans aucun sens, d'hallucinations et d'illusions manifeste du patient, et un comportement passif-agressif envers le corps médical." Il est donc transporté dans un autre secteur hospitalier : En psychatrie.

La-bàs, ils diagnostiqueront rapidement la véritable cause de ces accès de folie : Une schizophrénie hébéphrénique. Ce qui intrigue les médecins, c'est l'apparition soudaine de ces symptomes, apparu aussi vite. Même chez une victime de lésions cérébrales avancées, les dommages psychatriques sont...différents.

Pendant ce temps, la famille d'Ahmed gagne son procès intenté contre l'hopital qui l'a pris en charge, garantissant ainsi une prise en charge optimale du garçon. Il est donc soigné dans une clinique privée.

Pris en charge par des professionels, surveillé 24h sur 24, et fortement médicamenté, Ahmed passe 8 années dans un état quasi-catatonique, ou ses symptomes disparaissent peu a peu. Il passe la majeure partie de son temps dans la bibliotèque, essayant tant bien que mal d'emmagasiner du savoir. Les médecins sont optimistes : Tant qu'il prendra son traitement, Ahmed sera probablement capable de vivre une vie a peu près normale.

A ses 24 ans, il sort de l'institution, gardé cependant sous tutelle. C'est cependant un Ahmed très différent qui redécouvre le "monde réel". Toujours sous forte médicamentation, il passe la plupart de ses journées seul, coupé du monde extérieur. Ses rares sorties sont les visites a l'hopital pour ses check-ups réguliers. Il ne laisse rien paraitre, mais il sait. Il sait au fond de lui qu'il n'est plus l'enfant qu'il était avant l'accident. Il hait ce qu'il est devenu. Il hait sa famille. Il hait le monde entier. Et tout particulièrement le conducteur du véhicule qui l'a percuté. Ce batard avait ruiné sa vie, l'avait obligé a suivre ce traitement qui lui bouffait le cerveau. Ahmed s'était promis une vengance sanglante. Il n'avait plus rien a perdre de toute façon.

A ses 30 ans, Ahmed, dont la tutelle a été levée suites aux résultats encourageants de ses derniers tests physiques, découvre enfin une parcelle de sa vie qu'il n'a jamais vraiment pu explorer : La vie adulte. Et tout ce qui va avec. Il rencontre une femme, gentille. Elle avait de beau cheveux blonds. Elle avait surement du le prendre pour un attardé mental. Mais elle était attentionnée, et il l'aimait bien.

A 32 ans, et contre toute attente, le petit garçon renversé par une voiture, souffrant de séquelles cérébrales graves, devint père. Deux belles petites filles. Pourtant, quelque chose ne tourne pas rond chez Ahmed. De plus en plus, il sent un manque en lui, que ni sa femme, ni ses enfants ne peuvent combler. Il fait des cauchemars chaque nuits, et recommence a boire : Ce qu'il n'avait plus fait depuis son adolescence. Les médicaments et l'alcool ne font pas bon ménage, et peu a peu, sa maladie regagne du terrain. Ahmed est tel un aigle a qui on a attaché les ailes : Il souffre de ce manque de liberté qu'il n'a encore jamais connu. C'est a ce moment la qu'il commet la plus grave erreur de sa vie : Il stoppe immédiatement son traitement, et s'enfuit.

Sa schizophrénie revient alors, tel un ami indésirable mais qu'on ne peut jamais vraiment chasser et auquel on finit par s'attacher. Il se sait recherché par le monde entier, mais il s'en fiche : Il est libre. Libre et parfaitement sain dans un monde enchaîné par l'illogisme et la folie. C'est eux les hypocrites, c'est moi le seul homme honnête. Je chasserai le soleil comme le renard chasse sa proie dans les plaines enneigées de la lutte pour la survie. Je serais le filet qui attrape le rat des abysses. Je serait la Création repoussant le Néant dans un univers sans limite. Et j'aceuillerais le Néant comme l'Empereur accueille son vassal, car je suis un rayon de Lumière dans cet aube perpétuelle.

Il savait. Ce n'était pas des illusions. le sang qui coulait de sa bouche, les bêtes innommables qui le guettent, une fois la nuit tombée. La Mort, incarnée dans cette satanée vieille chinoise qui le suit partout. Les yeux, multiples mais regardant toujours dans la même direction : La sienne.

Il savait. La fin approchait. Mais pour lui, ce n'était qu'un début. Il était libre, il n'était plus enchaîné par ce corps traitre.

Il gagnera